Le décret qui supprime la prime à l'embauche pour les contrats de professionnalisation (alternance) est parue aujourd'hui et dans le même temps le gouvernement annonce qu'il veut dissuader les salariés de quitter volontairement leur emploi ppour faire des économies.
Comment ? et bien en allongeant le délai carence en matière de perception des indemnités de chômage, autrement dit le moment où le salarié va effectivement percevoir son allocation.
Actuellement tout salarié qu s'inscrit au chômage et qui remplit les conditions pour percevoir une indemnisation se voit imposer un délai de carence, un laps de temps, avant de percevois ses allocations délai pouvant allez de 7 jours à 6 mois.
L'ampleur du délai dépend du montant que le salarié perçoit de la part de son employeur au titre de la rupture (indemnité de congés payés, indemnités de licenciements ou de rupture en cas de rupture conventionnelle). Plus vous percevez d'indemnités et plus le délais de carence est important.
Le gouvernement qui veux faire des économies et absolument pas parvenir au plein emploi veux dissuader au maximum les salariés de négocier une rupture conventionnelle pour s'accorder un break de quelques mois entre deux employeurs tout en percevant l'allocation chômage. Ce qui concerne donc principalement ceux qui travaillent dans des secteurs ou des branches en manque de main d'oeuvre et qui retrouvent comme ils veulent du travail.
En rallongeant le délai de carence pour percevoir ses allocations (en le portant à 8 ou 10 mois) le but est de dissuader au maximum ces salariés de prendre le risque de quitter leur travail n'étant plus certain de percevoir une allocation avant de retrouver un emploi et donc d'avoir son niveau de vie impacté malgrè la perception des indemnités de rupture.
Cette mesure est plus que négative pour la croissance et l'activité dans la mesure où elle constitue une nouvelle obligation pour la salarié de se constituer une épargne de substitution en plus d'une épargne de précaution. Etant quasi certain de devoir change d'employeur dans ma carrière pour évoluer mais n'étant pas certain d'être indemnisé entre deux employeur le salarié doit avoir épargné pour pouvoir maintenir son niveau de vie dans ces périodes d'entre deux et se substituer à l'assurance chômage.
Un jeune sur 3 économise déjà aujoud'hui pour sa retraite. Première forme d'épargne de substitution, les jeunes et les salariés confirmés vont devoir, en plus, épargner pour se substituer à l'assurance chômage dans les moments de transition entre deux employeurs ou tentatives de créér son entreprise.
Cette épargne de substitution diminue donc la part des salairés destinés à la consommation et freine la croissance économique...
Bien entendu c'est une nouvelle trahison, un nouvel élément de l'escroquerie Macron qui a imposé le plafonnement des licenciements abusifs en échange d'une large prise en charge des ruptures de contrat (licenciements ou ruptures conventionnelles) en 2017 !